
Patrick Zaki étudiait à Bologne en Italie avant d’être arrêté à l’aéroport du Caire où il était revenu pour les vacances.
Les autorités égyptiennes harcèlent et arrêtent depuis plusieurs années des chercheurs et étudiants égyptiens qui partent (ou souhaitent partir) étudier à l’étranger les accusant par exemple de propager des mensonges sur la situation des droits humains en Égypte.
Après avoir été détenu pendant 22 mois et une intense campagne de solidarité en Italie, Patrick est libéré en décembre dernier mais il reste otage des autorités égyptiennes dans l’attente de son “procès” constamment reporté. Interdit de quitter le territoire égyptien, il ne peut pas reprendre ses études et sa vie à Bologne.
Prochaine audience le 5 avril.